Sur la grande place de Failariël alors que les badauds vont et viennent entre les étals, Loki accorde sa harpe.
Une fois la tâche accomplie, Il en joue doucement attendant d'attirer l'attention d'un petit groupe de marchands.
Une fois jugé l'auditoire assez nombreux, il grimpe sur un étal de fruit et hèle la foule :
"Oyez, oyez brave peuple de Failariël !! Le temps de la lyre est passé le temps de la ballade est venu !!!"
Alors que de nouveaux membres rejoignent le petit groupe d'auditeurs, la voix du chantre s'élève dans les airs :
"Oyez oyez le chantre noble assemblée !!
La triste histoire qu'il me faut vous conter,
Est une histoire d'amour et d'interdit,
Quand le poète centaure du nom d'Orphée,
L'amazone Euridyce aima à vie.
Quand Orphée, s'en allant à la rivière,
Vit, drapée d'écume, l'insouciante belle,
La passion fleurit sans son coeur désert.
Quand la nuit vint, le calme habituel,
Qui régnait dans la demeure de la belle,
Par la plus douce mélodie fut brisé.
Par la voix Euridyce fut si charmée,
Qu'en son coeur la passion fleurit aussi.
Mais leur amour ne pu rester secret,
Et Orphée elle perdit par jalousie.
Mais continuant à l'aimer en Enfer,
Orphée chanta tant son amour pour elle,
Qu'à Nextépé il fût un vrai calvaire.
Concluant un marché des plus cruels,
Orphée pu rejoindre le monde des mortels,
Mais d'une forme humaine il était doté,
Car tant qu'à nouveau, elle ne l'aimerait,
La vérité devait rester enfouie,
Sinon la belle il perdrait à jamais,
En echange d'une solitude infinie.
Hélas à Euridyce d'autres semblaient plaire,
Notre Orphée à l'idée de perdre la belle,
Trop tôt, le terrible aveu vint lui faire.
Alors comme prédit par les dieux cruels,
Euridyce sentit s'étindre l'étincelle.
Par elle, il ne fut plus jamais aimé.
Ce que cette histoire doit nous enseigner,
Et que si l'Amour peut nous rendre la vie,
Elle peut nous damner pour l'eternité. [ L'amour est féminin tiens :p ]
De n'avoir été comme Orphée, je prie....."